Le genre de la douleur

Un thème qui me tient particulièrement à cœur.
Il s’est imposé à moi pendant ma thèse, au point de le travailler deux fois.Et pourtant… je n’ai jamais pu le publier.
Il y a 6 ans, c’était encore tabou. Trop sensible. Trop “hors cadre”.

Aujourd’hui, la littérature est plus riche et des collectifs se créent pour faire avancer la réflexion. Et ça me réjouit.

Cette chanson est construite en 4 temps :
1- La différence entre le genre et le sexe
2- L’évaluation et la prise en charge de la douleur
3- Le care comme frein à la prise en charge des femmes
4- L’injustice silencieuse quand la maladie frappe

Texte : Dr.SocioPath0

Prod : Suno

Connecté, mais seul

Inspirée par l’article Diabétologie connectée, cette chanson explore un paradoxe de plus en plus courant :

être relié à tout… et pourtant profondément seul.

Des applis qui veillent, des capteurs qui enregistrent,

un suivi constant — mais plus de véritable présence.

Derrière les promesses du progrès technologique,

se cache parfois une réalité plus nue :

un soin sans chaleur, une relation sans rencontre.

Ce morceau, entre slam et murmure, est une tentative de réhumanisation.

Une façon de dire : je ne suis pas qu’un historique de données.

Texte : Dr.SocioPath0

Prod : Suno

L'équilibre

Ce morceau met en musique une réalité que vivent tous ceux qui connaissent le diabète :

- D’un côté, le professionnel de santé, guidé par les chiffres, les normes, les objectifs médicaux.

- De l’autre, le patient, qui doit composer avec la fatigue, la vie de famille, le travail, les imprévus, bref la vie !

"L’Équilibre" raconte la tension entre la médicalisation et la vie réelle, mais aussi la nécessité de trouver un chemin commun.

Ni réquisitoire, ni idéalisation : c’est une rencontre entre deux mondes, deux perspectives qui se croisent, parfois s’opposent, mais cherchent à avancer ensemble.

Texte : Dr.SocioPath0

Prod : Suno

La consultation c'est une scène

Une scène, deux mondes. Celui du patient, fait de gestes mal interprétés, de mots trop concrets, de douleurs mal traduites.Et celui du soignant, armé de protocoles, de tableaux, de langages savants.

Cette chanson explore ce moment fragile où le malentendu s’installe – non pas à cause d’un manque de volonté, mais à cause d’un écart de codes, de références, de cultures.

Inspiré par Erving Goffman et sa théorie de la mise en scène de la vie quotidienne, ce texte donne chair au capital symbolique : ce qui rend crédible ou illégitime, audible ou inaudible, dans l’espace d’une consultation.

Texte : Dr.SocioPath0

Prod : Suno

Gradient Social de Santé

Dans mon histoire, s’il y a bien une chose qui m’a marqué, c’est l’impact du gradient social de santé.

Ce morceau est l’occasion de revenir sur l’importance du capital économique, social et culturel, et d’entendre les mécanismes par lesquels ils influencent nos chances de vivre en bonne santé.

Pas une question de mérite, de destin ou de génétique : juste… du social.

Un rap pédagogique, tiré de mes travaux en sociologie de la santé, pour rappeler que derrière chaque inégalité se cache une mécanique invisible – mais bien réelle.

Texte : Dr.SocioPath0

Prod : Suno

Les chemins qu'on n'voit pas

Souvent, on dit qu’il n’y a rien à faire contre les inégalités sociales de santé. Alors on ne fait rien....

Cette chanson prend le contre-pied et rappelle d’abord que les indicateurs existent déjà : ils sont souvent sous nos yeux, la difficulté vient surtout de leur interprétation. 

Ensuite, elle insiste sur les modes d’action : en tant que citoyens, nous avons tous un rôle à jouer, et même dans la consultation, il existe des façons simples de s’adapter aux patients.

Un morceau en continuité avec "Le gradient social" et "la consultation comme une scène", pour faire entendre que les solutions ne manquent pas — il s’agit d’oser les voir et les activer.

Texte : Dr.SocioPath0

Prod : Suno

Dur au mal

On dit souvent : « ils sont durs au mal ».

C’est la formule qu’on entend partout, dès qu’on parle de la douleur dans les classes dites populaires.

Mais ce qui est frappant, c’est que cette expression circule à double sens :

-  d’un côté, elle est dite, parfois avec distance, par ceux des classes sociales plus favorisées…

- et de l’autre, elle est revendiquée comme une fierté par ceux qui la vivent.

Et si « dur au mal » n’était pas une force, mais un langage des inégalités ?

Car derrière ces mots, il y a plus qu’une simple « qualité ».

Il y a un récit social qui permet de naturaliser la souffrance des autres,

et de réinterpréter les inégalités d’accès aux soins qu’on subit.

Texte : Dr.SocioPath0

Prod : Suno

Ce que l'IRM ne montre pas

Ce texte est né de mes entretiens de thèse, retravaillé pour un chapitre de livre. 

Il explore la douleur chronique — ici, la lombalgie — non comme un simple problème mécanique, mais comme un fait social incarné.

À travers l’histoire de Sylvie, aide-soignante, mère, travailleuse invisible, ce titre interroge ce qu’on ne voit pas sur l’IRM : le poids du travail, la précarité, les inégalités de genre, le manque de temps, la peur des soins, l’usure silencieuse des corps et des vies.

Un hommage aux oubliés du soin, à celles et ceux dont la douleur n’est pas entendue, parce qu’elle ne rentre pas dans les cases biomédicales.

Texte : Dr.SocioPath0

Prod : Suno

La douleur Fantôme

Cette chanson parle du modèle bio-psycho-social : trois piliers pour comprendre la douleur…

Mais c'est aussi le récit d’une biologisation du social.

- L’ATIH classe les désavantages sociaux comme des dysfonctionnements du système nerveux, au même rang que la déficience intellectuelle.

- La santé publique française est institutionnellement réservée aux médecins.

- Les recommandations officielles célèbrent le modèle biopsychosocial… mais sans convier aucun acteur du social....

Ce cri, c’est la douleur d’un membre fantôme : quand la dimension sociale est réduite à un dérèglement neurofonctionnel, absorbée et dissoute dans le registre médical.

Alors il reste ce vide et cette présence… Une douleur fantôme du social.

Texte : Dr.SocioPath0

Prod : Suno

La clinique de l'attente

Ici, on parle pas juste de traitements. On parle de ce qu’on espère, de ce qu’on vit. Parce que quand on peut pas guérir, on veut pas des bilans… on veut vivre.

Ce morceau explore les attentes des patient·es face au soin :

- la qualité de vie comme priorité,

- les arbitrages et contradictions,

- les attentes induites par le système médical,

- et l’importance d’un pacte de soin à deux voix.

Texte : Dr.SocioPath0

Prod : Suno

On mesure ce(ux) qu'on écoute

Dans ce morceau, vous allez découvrir :

– Ce que sont les PROMs (Patient-Reported Outcome Measures)

– Pourquoi ils vont bien au-delà de la “qualité de vie”

– La différence entre PROM générique et spécifique

– Les étapes de développement et de validation (et pourquoi c’est crucial)

– Et les enjeux : impliquer les patients, pas juste les interroger.

Un texte tiré de mes articles, transformé en rap,

Pour rendre accessible ce concepte essentiel,

Et remettre un peu de vécu dans l’évaluation du soin.

Texte : Dr.SocioPath0

Prod : Suno

Une pyramide dans le vide

Dans cette track, on interroge le modèle de l'EBM — Evidence-Based Medicine.

Trop souvent présenté comme universel, alors qu’il est culturel, situé, normatif.

Et bien sûr, la place des patients dans la décision clinique :

quand l’évaluation des désavantages sociaux et de la qualité de vie est ramenée au système nerveux central, il y a des questions à se poser.

Texte : Dr.SocioPath0

Prod : Suno

PREMs, PROMs, CROMs ?

C’est pas un groupe de rap.

C’est trois clés pour remettre l’humain au centre.

Trois manières de dire que la médecine, c’est pas juste des chiffres.

C’est des histoires, des expériences, des dialogues à trois voix.

PREMs : pour connaitre le vévu

PROMs : pour comprendre comment on vit.

CROMs : pour croiser les regards, et viser plus juste.

Texte : Dr.SocioPath0

Prod : Suno

Entre deux mondes

Cette chanson est née d’un article coécrit avec Marie-Charlotte Druart, publié dans la revue Soins en juin 2025.

On y analysait la place fragile des Infirmier·e·s en Pratique Avancée (IPA) dans le système de santé français. Formé·e·s à un haut niveau, porteur·se·s d’une approche globale et accessible, les IPA peinent pourtant à trouver leur place. Entre logique économique, monopoles professionnels et conflits de légitimité, leur rôle reste trop souvent flou, contesté, ou sous-exploité.

Texte : Dr.SocioPath0

Prod : Suno